Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentes Révision précédente Prochaine révision | Révision précédente | ||
1 [2017/02/15 16:42] faivre |
1 [2021/04/01 15:09] (Version actuelle) faivre |
||
---|---|---|---|
Ligne 1: | Ligne 1: | ||
- | ====2016 History of quantitative linguistics in France==== | + | ==== 2021 - Ad Placitum : pour Irène Rosier-Catach ==== |
- | **Jacqueline Léon, Sylvain Loiseau (eds)**, //History of quantitative linguistics in France//. Lüdenscheid : RAM-Verlag, 2016 (Studies in Quantitative Linguistics, 24) ISBN : 978-3-942303-44-6 | + | {{:laboratoire:ad-placitum.jpg?100 |}}**Textes réunis par Laurent Cesalli, Frédéric Goubier, Anne Grondeux, Aurélien Robert, Luisa Valente. 2021.** //Ad placitum : pour Irène Rosier-Catach//. Arricia : Aracne editrice. (Flumen sapientiae, 14). 2 tomes. 684 p. ISBN : 978-88-255-3913-4 |
- | {{:couv-1.jpg?100 }} Cet ouvrage, consacré à l’histoire de la linguistique quantitative en France, est centré sur les recherches ayant impliqué des méthodes mathématiques ou l’usage et l’interprétation de données quantitatives, à l’exclusion des méthodes computationnelles, des grands corpus et de la modélisation formelle. La linguistique quantitative a un statut spécial en France. Contrairement à d’autres pays, elle est une des voies de la formalisation de la linguistique et de son automatisation. Dans les années 1940-50 les recherches en linguistique quantitative se caractérisent par le développement des études statistiques de vocabulaires à la fois sous l’impulsion de linguistes (Mario Roques, Marcel Cohen, Pierre Guiraud, Georges Gougenheim, Charles Muller) et de mathématiciens (Benoît Mandelbrot, René Moreau). Elles ont donné lieu à la création du premier grand corpus, //le Trésor de la Langue Française// et aux développements de la lexicométrie dès les années 1960. Avec cette dernière, les statistiques lexicales ont évolué vers les statistiques textuelles et une importance accordée aux corpus textuels encore perceptible aujourd’hui. L’ouvrage aborde également des modèles et des théories mathématiques influentes dans les recherches menées en France comme l’analyse des correspondances de Jean-Paul Benzécri, la théorie des catastrophes de René Thom et la morpho-dynamique de Jean Petitot. Au fil des onze contributions de l’ouvrage sont abordées les questions suivantes sur les rapports entre linguistique et mathématiques: Quelle modélisation du langage est opérée par les mathématiques ? Les statistiques doivent-elles être considérées par les sciences du langage comme de simples outils ou bien de véritables modèles? Quelles ont été, durant la période considérée, les contributions de la linguistique quantitative à la linguistique ? | + | Ce volume est un florilège libre des manières dont les ami.e.s, élèves et collègues d’Irène Rosier-Catach ont souhaité rendre hommage à son œuvre comme à sa personne. En dépit de son titre en forme de mot d’ordre – ad placitum – l’ensemble de ces 87 textes traite, sous un rapport ou un autre, de la thématique centrale des travaux d’Irène Rosier-Catach, à savoir le langage. La diversité des formes et des langues reflète la très large et riche communauté qui s’est formée autour d’elle. Une publication atypique, pour une figure hors du commun. |
- | + | ||
- | {{::sommaire-history-of-quantitative-linguistics-in-france.pdf|Sommaire de l'ouvrage}} | + | |
[[laboratoire:ouvrages|Liste complète des ouvrages publiés]] | [[laboratoire:ouvrages|Liste complète des ouvrages publiés]] |