Testenoire, Pierre-Yves, Ferdinand de Saussure à la recherche des anagrammes, Limoges, Lambert-Lucas, 2013, 350 p., ISBN 978-2-35935-048-7.
La recherche de Ferdinand de Saussure sur les anagrammes poétiques (1906-1909) a depuis sa découverte dans les années soixante alimenté des entreprises théoriques fort diverses. De Jakobson à Lacan, de Starobinski à Kristeva, de Derrida à Baudrillard, l’anagramme saussurien a connu une postérité brillante, vivace et polymorphe. La productivité du concept révèle aussi le flou dans lequel est tenu le travail saussurien. Cinquante années après les premières publications fragmentaires, il reste entouré de mystère, les textes qui le consignent demeurant dans l’ensemble inédits. Déterminer les enjeux épistémologiques de cette recherche sur la base d’une publication (F. de Saussure, Anagrammes homériques, Limoges, Lambert-Lucas, 2013), telle est l’ambition du présent ouvrage.Historique et méthodique, l’enquête permet une analyse précise des recherches de Ferdinand de Saussure sur le texte de l’Iliade et de l’Odyssée. De nouveaux aspects de son questionnement affleurent, alors que d’autres s’enrichissent, au carrefour de la philologie, de la linguistique et de la poétique. http://www.lambert-lucas.com/ferdinand-de-saussure-a-la
Grondeux, Anne, À l'école de Cassiodore. Les figures « extravagantes » dans la tradition occidentale, Turnhout, Brepols, 2013, coll.: Corpus Christianorum Lingua Patrum (CCLP 7), 388 p., ISBN 9782503549019, prix: 170 euros HT.
L'étude des figures employées par Cassiodore dans son Expositio psalmorum et de leur postérité répond à plusieurs questions, celle de la constitution, au VIe siècle, d'une terminologie savante qui puise à des sources grecques, celle de la transmission d'une branche du savoir antique au Moyen Âge, celle enfin du rôle des figures dans l'exégèse. De même que les arts libéraux se voulaient alors au service de l'exégèse, l'histoire de ces disciplines peut en effet aujourd'hui servir à celle de l'exégèse. De Cassiodore à Lanfranc, Manegold, Anselme de Laon, Bruno le Chartreux et Pierre Lombard , l'étude de figures utilisées pour commenter l'Écriture fait apparaître les liens entre certains commentaires mediévaux, car le recours à un vocabulaire spécialisé trahit des filiations, et jette un éclairage nouveau sur certains problèmes d'attribution. Elle met aussi en lumière les sources autres qu'exégètiques auxquelles certains maîtres ont eu recours, en liaison avec les commentaires de poètes antiques enseignés dans les écoles et la grammaire de Priscien. Elle révèle une double dynamique de remploi sélectif de la terminologie antique et de renouvellement original, ainsi qu'un va-et-vient entre arts libéraux vers l'exégèse, puisque cette terminologie se trouve partiellement récupérée par les grammaires à partir du XIIe siècle.
Saussure, Ferdinand de, Anagrammes homériques, Edition et présentation de Pierre-Yves Testenoire, préface de Daniele Gambarara, Limoges, Lambert-Lucas, 2013, 450 p., ISBN 978-2-35935-047-0, prix : 60 euros.
Ferdinand de Saussure développe en 1906 l’hypothèse d’un principe de composition des poésies anciennes : l’anagramme. Il y consacre, trois ans durant, plus d’une centaine de cahiers manuscrits sans en publier une ligne. Ces travaux, découverts dans les années soixante, ne sont connus depuis que par des extraits. Qualifiés tantôt de géniaux, tantôt de délirants, ils restent, faute de réelle édition, largement méconnus. Anagrammes homériques vient combler cette lacune. Établie selon des principes philologiques, la présente édition contient la totalité des textes connus relatifs aux anagrammes dans la poésie homérique ; elle donne pour la première fois accès à un corpus cohérent de travaux de poétique de Ferdinand de Saussure. Réunissant vingt-quatre cahiers et quelques feuillets séparés, elle permet de comprendre l’élaboration et les développements progressifs de l’hypothèse anagrammatique. L’analyse minutieuse des vers de l’Iliade et de l’Odyssée tente de saisir le travail vocal à l’œuvre dans la fusion poétique – nouveau versant de l’entreprise linguistique et poéticienne de Saussure. http://www.lambert-lucas.com/anagrammes-homeriques
Kessler-Mesguich, Sophie, Les études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1508-1680), Avant-propos de Max Engammare, Genève, Droz, 2013, coll.: Travaux d'Humanisme et Renaissance, xiv, 314 p., ISBN 978-2-600-01641-4, prix : 60 CHF. Sophie Kessler-Mesguich nous a quittés trop tôt, beaucoup trop tôt (8 février 2010), sans avoir eu le temps de donner la mesure de tout ce qu’elle connaissait de la grammaire historique de l’hébreu, sans avoir pu achever cette grammaire de l’hébreu moderne qui était devenue son dessein majeur. Elle n’avait jamais publié sa thèse de doctorat, soutenue le 19 décembre 1994 à l’Université de Paris VIII, voulant constamment la parfaire. Cette thèse, Les études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1510- 1685), n'a pourtant pas pris une ride et il était indispensable de la publier. Une double compétence est exigible pour quiconque souhaite étudier les grammaires de l’hébreu en France au seizième siècle : une maîtrise de l’hébreu (et de l’araméen) et une familiarité érudite du latin linguistique de la Renaissance. Sophie Kessler-Mesguich avait acquis ces deux compétences. Personne avant elle n’avait si bien présenté et analysé l’œuvre de François Tissard, la publication de son Alphabetum Hebraicum et de sa Grammatica Hebraica, ayant identifié toutes les sources de Tissard. Qui est capable de reprendre un tel travail et de nous montrer que c’est en helléniste que Tissard a approché la langue hébraïque et utilisé la grammaire de Qimhi? On peut formuler une question identique avec Sante Pagnini et ses Hebraicarum institutionum libri quatuor de 1526. Sophie Kessler-Mesguich a ainsi établi que le premier livre des Institutiones Hebraicæ est “remarquable par sa précision, tant dans la description phonétique que dans les transcriptions”. Quant au deuxième livre, consacré au nom et au pronom, l'auteur montre que Pagnini s’appuie à la fois sur le Mikhlol de David Qimhi et sur le Ma‘aseh ’Efod. Tout au long de ce livre, le spécialiste comme le débutant sont éclairés et nourris, très souvent conquis. Le sommaire complet est disponible chez l'éditeur : http://www.droz.org/fr/5856-9782600016414.html#/support-livre_reli%C3%A9
Fournier, Jean-Marie, Histoire des théories du temps dans les grammaires françaises, Lyon, ENS Editions, 2013, coll.: Langages, 332 p., ISBN 978-2-84788-311-4, prix: 29 euros.
Ce livre est une monographie sur l'histoire des théories du temps grammatical dans les grammaires françaises composées entre le XVIe et la fin du XIXe siècle. Il s’inscrit dans le champ de l’histoire et de l’épistémologie des idées linguistiques. La mise en série des chapitres consacrés au temps dans les grammaires de la tradition française fait apparaître une remarquable continuité dans l’élaboration et la diffusion du savoir au cours de cette période. C’est la thèse principale défendue par ce livre, qui résulte elle-même des choix qui ont présidé à l’établissement du corpus : non pas quelques textes représentatifs des changements les plus significatifs, mais l’établissement d’une série présentant une granularité assez fine pour saisir toute la complexité des mouvements du changement. Le point de départ dont se saisissent les premiers descripteurs des langues modernes est l’appareil théorique hérité des latins, principalement celui développé par Priscien. Ce cadre initial est ensuite aménagé et complété par les grammairiens du français dans leur effort pour rendre compte des données du vernaculaire. Au sein du foisonnement impressionnant d’innovations suscité par l’exploration du champ de la sémantique verbale, la contribution de Port-Royal (1660) se distingue par sa portée. Les Messieurs réduisent en effet le modèle descriptif à un dispositif combinatoire permettant le repérage des événements dans un référentiel comportant un nombre fini de critères. Il en résulte une géométrisation de la sémantique temporelle dont les auteurs au cours des siècles suivants revendiquent le caractère formel, testent l’efficacité descriptive ou discutent la validité, jusque dans les grammaires générales les plus tardives du XIXe siècle, et au-delà chez des auteurs qui en recueillent l’héritage comme Jespersen et Reichenbach.
Priscien, Grammaire : Livres XIV, XV, XVI - Les invariables édition de Marc Baratin et Bernard Colombat, Paris, Vrin, 2013, coll.: Histoire des Doctrines de l'Antiquité Classique ; 44 328 p., ISBN 9782711625000, prix : 18.05 euros.
Le groupe Ars grammatica poursuit, avec les livres 14 à 16, la traduction, jusqu’alors inédite, de l’Ars Prisciani, somme de la grammaire antique écrite à Constantinople au début du VIe siècle. Ces livres sont consacrés aux parties du discours invariables : la préposition (livre 14), l’adverbe et son appendice l’interjection (livre 15), la conjonction (livre 16). Les problèmes linguistiques soulevés (définition, sémantisme et fonction de ces invariables) traversent toute l’histoire de la grammaire antique : Priscien en propose l’ultime version qui constituera le plus souvent le socle de la réflexion médiévale, voire de la grammaire classique. La traduction de ces livres montre dans le détail les difficultés rencontrées par le grammairien : comment classer ces formes d’invariables? comment les répartir entre les différentes catégories? quels critères employer pour justifier cette répartition? quelle langue de référence adopter? quels exemples (littéraires ou forgés) choisir? L’élaboration de cette description peut être ainsi suivie dans chacune de ses étapes et de ses dimensions – avec en arrière-plan la constante confrontation du matériel linguistique latin avec le grec : plus que tout autre en effet dans la grammaire antique, Priscien conçoit la grammaire dans une perspective de comparaison entre les deux langues.
Lallot, Jean, Etudes sur la grammaire alexandrine, Paris, Vrin, 2013, coll.: Textes et traditions, 392 p., ISBN 978-2-7116-2462-1
Après avoir emprunté leur alphabet aux Phéniciens, les Grecs ont inventé la grammaire, qui est au départ l’art des lettres, grammata : la grammatikè technè de Platon est la maîtrise de la lecture et de l’écriture. Mais la grammaire élémentaire, domaine du maître d’école (grammatistès), a progressivement élargi ses ambitions pour devenir l’étude savante des œuvres écrites et de la langue (grecque) – c’est le domaine du grammatikos. Dans le sillage des philosophes précurseurs (Platon, Aristote, les stoïciens), c’est en grande partie à Alexandrie que des générations de grammairiens ont donné corps et conféré une autonomie à la nouvelle discipline. On peut situer chronologiquement leur activité entre le IIIe -IIe siècle avant J.-C., époque des savants philologues de la grande Bibliothèque – au premier rang desquels Aristarque de Samothrace (ca 217-145) – et le IIe siècle de notre ère, dominé par l’activité d’Apollonius Dyscole et de son fils Hérodien. Les vingt-six études de Jean Lallot regroupées ici éclairent sous de multiples aspects – problématiques et démarches, terminologie technique, théorie des parties du discours, syntaxe – les origines et le développement d’une discipline vouée à devenir la première du trivium médiéval et à fournir le socle épistémologique de la linguistique moderne.
Archaimbault, Sylvie & Sergueï Tchougounnikov, eds., Evgenij Polivanov : penser le langage au temps de Staline, Paris, Institut d'Etudes Slaves, 2013, ISBN 978-2-7204-0498-6, prix : 24 euros.
Colombat, Bernard, Jean-Marie Fournier & Valérie Raby, eds., Vers une histoire générale de la grammaire française, matériaux et perspectives. Actes du colloque international de Paris (2011), Paris Honoré Champion, 2012, 888 p., ISBN 9782745324306, prix : 98 euros.
Le volume rassemble les actes du colloque «Vers une histoire générale de la grammaire française?» (janvier 2011, Université Paris Diderot) et répond à un double objectif: – dresser un bilan des travaux consacrés depuis une cinquantaine d’années à l’une des traditions en vernaculaire les plus remarquables par la quantité et la diversité des textes et des discours qu’elle a suscités, – articuler l’ensemble des points de vue adoptés par les études récentes dans une histoire générale de la grammaire du français.Les contributions sont réparties en cinq ensembles: méthodologie et enjeux épistémologiques, usages et représentations, grammaire et enseignement, catégories et concepts, questions de syntaxe.
Baumgarten, Jean, José Costa, Jean-Patrick Guillaume & Judith Kogel, eds., En mémoire de Sophie Kessler-Mesguich, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2012, 325 p., ISBN 978-2-87854-570-8, prix 23 euros.
Fredborg, Karin Margareta, Anne Grondeux & Irène Rosier-Catach, Glosa Victorina super partem Prisciani De Constructione (ms. Paris, Bibliothèque de l'Arsenal 910) Turnhout, Brepols, 2011 (paru en 2012), coll.: Studia Artistarum 27, xxx, 97 p., ISBN 978-2-503-54097-9, prix : 75 euros.
From the twelfth century onwards, notable advances in the theoretical development occur in independent treatises on syntax, which on their side are intimately linked with medieval commentaries on the last two books, the so-called Priscian Minor, of the Institutiones Grammaticae I-XVIII, where Priscian deals with syntax. A number of the independent treatises on syntax are now available. But of the many commentaries on Priscian Minor known, only a few have been edited, so let me start by editing an interesting 12th c. gloss on Priscian Minor, called the Glosa Victorina. Priscian Minor itself begins with introducing the notion of what is a perfect sentence, what is a well-formed utterance and which parts of speech are indispensable or the most important, stating their order of importance : noun, verb, participle, pronoun, and the indeclinable word classes. As the argumentation unfolds, comparisons between letters, syllables and words are introduced providing a continuity and refinement on what was taught earlier in the so-called Priscian Maior, and how this concerns grammar on the level of syntax. Very quickly, this leads to an interdisciplinary discussion of what constitutes a perfect sentence (according to the grammarians and the dialecticians), involving the commentators in redefinitions of the principal parts of speech and explaining their distinguishing features. In this process, notions of substance, of person, of deixis, of reference – signification, and many other important grammatical issues are discussed. So in principle, the beginning of any commentary on Priscian Minor provides its author with scope for developing his particular doctrines and ideas of prime importance in linguistics. Here the Glosa Victorina deserves a closer look, because it provides us with insights into discussions normally only hinted at by Abelard, or a use of terminology which then becomes refined and partially rejected by William of Conches and Petrus Helias.
Le Grand Corpus des grammaires françaises, des remarques et des traités sur la langue XVe-XVIIe siècles, Base de données textuelles sous la direction de Bernard Colombat, Editions Classiques Garnier Numérique, 2011
Le Grand Corpus des grammaires françaises, des remarques et des traités sur la langue XIVe-XVIIe siècles réunit en une seule base de données le Corpus des grammaires françaises de la Renaissance, le Corpus des grammaires françaises du XVIIe siècle et le Corpus des remarques sur la langue française (XVIIe siècle), c’est-à-dire la quasi-totalité des grammaires françaises du XIVe au XVIIe siècle. Chaque grammaire se présente à la fois en version saisie, à l’identique de l’original, et en fac-similé. Il s’agit d’un ensemble sans équivalent qui permet des recherches allant de la simple consultation à la recherche universitaire la plus aboutie, selon les attentes des chercheurs et des étudiants. Le Grand Corpus offre la possibilité de constituer un corpus, d’extraire et d’exporter des résultats. Un tel ensemble promet de renouveler la recherche dans les domaines de l’histoire de la langue française et de l'histoire des idées linguistiques
Dante Alighieri, De l'éloquence en vulgaire, Traduit du latin par Anne Grondeux, Ruedi Imbach et Irène Rosier-Catach. Introduction et appareil critique par Irène Rosier-Catach, Paris, Fayard, 2011, coll.: Essais, 416 p., ISBN 9782213637983 prix : 22.50 euros.
Avant de choisir le toscan pour écrire la Comédie, Dante a pensé l’usage du vulgaire, langue du peuple, en l’opposant au latin, langue des lettrés. Le Traité de l’éloquence en vulgaire (1304), paradoxalement écrit en latin, constitue une démonstration à la fois politique et linguistique en faveur de ce « vulgaire illustre » indispensable à l’unification de la nation italienne. Dante y décrit philosophiquement le parler propre de l’homme en tant qu’être social et rationnel, réinvente son origine dans l’unité de l’idiome adamique et sa diversification après Babel, puis il construit le « vulgaire illustre » comme l’Un devant éclairer tous les usages multiples, et établit, à partir des pratiques poétiques excellentes, les règles qui le gouvernent. C’est donc en tant que théoricien politique qu’il revendique une autorité sur la langue et donne au poète une fonction essentielle dans la cité des hommes. La nouvelle traduction proposée ici en regard de la version originale s’accompagne d’un apparat de notes qui donne pour la première fois au lecteur français un accès à ce texte aux facettes multiples, en prise sur les doctrines de son temps, et d’un glossaire qui explicite la technicité et la précision du vocabulaire utilisé par Dante, tant en latin qu’en italien.
Rosier-Catach, Irène, ed., Arts du langage et théologie aux confins des XIe XIIe siècles, textes, maîtres, débats, Turnhout, Brepols, 2011, XXVIII+810 p., ISBN 978-2-503-53518-0.
Priscien, Grammaire, livre XVII, Syntaxe, 1, Texte latin, traduction introduite et annotée par le groupe Ars Grammatica, Paris, Vrin, 2010, coll.: Histoire des doctrines de l'antiquité classique, 352 p., ISBN 978-2-7116-2304-4 prix : 30 euros.
Le livre 17 de l’Ars de Priscien occupe une place de premier plan parmi les vecteurs culturels de l’Antiquité tardive. Avec ce livre, le grammairien latin de Constantinople inaugure l’analyse consacrée à la syntaxe. S’emparant des travaux novateurs de la science alexandrine sur la suntaxis, Priscien innove à son tour en les adaptant au latin et en les intégrant à l’ensemble de l’exposé grammatical. L’originalité des conceptions développées dans ce livre montre la vitalité constante de la réflexion antique sur le langage, et la diversité de points de vue dont est faite l’histoire de cette réflexion. La répartition des éléments, leur organisation, les concepts qui fondent leur analyse, sont souvent très différents des représentations actuelles. Mais ce livre contient aussi certains des fondements de la syntaxe moderne. La conception de la figure, non plus comme écart fautif ou excusé, mais comme rouage interne de l’explication syntaxique, donnera naissance dans la grammaire médiévale aux figures de construction, qui sont elles-mêmes à l’origine de la syntaxe de l’accord; de même, la notion de transitio, héritée mais transformée, est la source de la transitivité des grammairiens modernes. Le groupe Ars grammatica, qui réunit des spécialistes aux points de vue distincts et complémentaires, latinistes, philologues et historiens de la grammaire, ouvre dans cette collection, avec le livre 17 qui en est comme le sommet, la traduction de l’ensemble de l’Ars de Priscien (groupe animé par Marc Baratin, composé de Frédérique Biville, Guillaume Bonnet, Bernard Colombat, Alessandro Garcea, Louis Holtz, Séverine Issaeva, Madeleine Keller, Diane Marchand).
Grondeux, Anne, Glosa Super Graecismum Eberhardi Bethuniensis, De Figuris Coloribusque Rhetoricis, Turnhout, Brepols, 2010, 1 vol., coll.: CCCM 225, LII-340 p.-[5] p. de pl. p., ISBN 978-2-503-53348-3, prix : 210 euros.
Le commentaire du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, lat. 14746 offre un éclairage sur l’enseignement grammatical, plus précisément celui des figures de grammaire et de rhétorique, à l’aide du Graecismus d’Evrard de Béthune, du XIIIe au XVe siècle. Son édition est non seulement celle d’un état du texte, mais aussi aperçu, dans les apparats, sur son histoire. Le manuscrit utilisé est en effet un témoin tardif qui synthétise des traditions variées, reflétant ainsi la construction par accrétion d’un savoir cumulatif : on y retrouve l’influence lointaine de Jean de Garlande, combinée avec celle des productions universitaires de la Faculté des Arts, dont sont reprises les spéculations intentionnalistes et modistes, ainsi que l’habitude de recourir à des prologues introductifs à l’étude du manuel, édités en annexe.
Archaimbault, Sylvie & Serhii Wakoulenko, Un comparatiste avant la lettre : Ivan Pereverzev et ses “Préceptes de la rectitude grammaticale russe … à l'usage des Ukrainiens” (1782), Paris, Institut d'Etudes Slaves, 2010, 115 p., ISBN 978-2-7204-0464-1, prix : 16 euros.
Édité en 1782, sous le règne de Catherine II, cet ouvrage, 1;4 première grammaire du russe à destination des Ukrainiens, se présente comme un manuel du bon usage russe. Mais il est bien plus que cela, à savoir une véritable comparaison des deux langues, très fine en ce qui concerne les particularités phonétiques du russe et de l'ukrainien. La rareté des données relatives à la langue ukrainienne au XVIIIe siècle en fait une source précieuse. Par ailleurs, l'auteur contribue à la diffusion des analyses les plus contemporaines de la langue russe, qui se rallient à la théorie et à la pratique grammaticales françaises de l'époque. Ainsi considère-t-il les caractéristiques des langues étudiées comme un système, révélateur du « génie de la langue ». Son auteur, Ivan Pereverzev (mort en 1794) est égaiement l'auteur d'une Description topographique…, qui recèle maintes informations sur la vie et les moeurs des populations ukrainiennes. Nous proposons ici une édition critique de la grammaire, les Préceptes élémentaires de la rectitude grammaticale…, accompagnée de sa traduction intégrale en regard et complétée d'un chapitre introductif destiné a replacer l aeuvre dans son contexte historique et linguistique, d'un appareil de notes et d'index.
Colombat, Bernard, Jean-Marie Fournier & Christian Puech, Histoire des idées sur le langage et les langues, Paris, Klincksieck, 2010, coll.: 50 questions, 280 p., ISBN 9782252035993, prix : 18 euros.
Baratin, Marc, Bernard Colombat & Louis Holtz, eds., Priscien : Transmission et refondation de la grammaire, de l'antiquité aux modernes, Turnhout, Brepols, 2009, coll.: Studia Artistarum 21, XXII+770 p., ISBN 978-2-503-53074-1, prix : 80 euros.
Büttgen, Philippe, Alain de Libera, Marwan Rashed, Irène Rosier-Catach, eds, Les Grecs, les Arabes et nous : Enquête sur l'islamophobie savante, Paris, Fayard, 2009, 374 p., ISBN 9782213651385, prix : 24 euros
La peur des Arabes et de l’islam est entrée dans la science. On règle à présent ses comptes avec l’Islam en se disant sans « dette » : « nous » serions donc supposés ne rien devoir, ou presque, au savoir arabo-musulman. L’Occident est chrétien, proclame-t-on, et aussi pur que possible. Ce livre a plusieurs « affaires » récentes pour causes occasionnelles. Occasionnelles, parce que les auteurs, savants indignés par des contre-vérités trop massives ou trop symptomatiques, s’appuient sur ces débats pour remettre à plat le dossier de la transmission arabe du savoir grec vers l’Occident médiéval. Occasionnelles, parce que les différentes contributions cherchent à cerner la spécificité d’un moment, le nôtre, où c’est aussi dans le savoir que les Arabes sont désormais devenus gênants. Il est donc question ici des sciences et de la philosophie arabo-islamiques, des enjeux idéologiques liés à l’étude de la langue arabe, de ce que « latin » et « grec » veulent dire au Moyen Age et à la Renaissance, de la place du judaïsme et de Byzance dans la transmission des savoirs vers l’Europe occidentale, du nouveau catholicisme de Benoît XVI, de l’idée de « civilisation » chez les historiens après Braudel, des nouveaux modes de validation des savoirs à l’époque d’Internet, ou de la manière dont on enseigne aujourd’hui l’histoire de l’Islam dans les lycées et collèges. Il est question dans ce livre des métamorphoses de l’islamophobie. Pour en venir à une vue plus juste, y compris historiquement, de ce que nous sommes : des Grecs, bien sûr, mais des Arabes aussi, entre autres.
Gessner, Conrad, Mithridate. Mithridates (1555) Introduction, texte latin, traduction française, annotation et index par Bernard Colombat et Manfred Peters, Genève, Droz, 2009, coll.: Travaux d'Humanisme et Renaissance - 452 672 p., ISBN 978-2-600-01285-0 prix : 80 euros.
En 1555, le médecin et botaniste zurichois Conrad Gessner eut l’idée de rassembler les observations qu’il avait glanées sur les langues à l’occasion de ses nombreux travaux. Il en résulte un bref ouvrage de quatre-vingts feuillets, au format de poche, qui présente, selon l’ordre alphabétique, à la fois les langues et les peuples qui les parlent, et qui constitue l’une des premières compilations linguistiques. Le Mithridate comporte d’assez nombreuses citations (presque toujours explicites) et des échantillons de langues, sous la forme notamment de vingt-sept versions du Notre père. La présente édition donne une introduction, puis le texte latin et sa traduction en vis-à-vis, une abondante annotation répartie sous les deux textes, six index et une importante bibliographie.
Bühler, Karl, Théorie du langage, Traduction, notes et glossaire de Didier Samain, présentation de Janette Friedrich, préface de Jacques Bouveresse, Marseille, Agone, 2009, coll.: Bancs d'essais, 687 p., ISBN 978-2-7489-0086-6, prix : 35 euros.
« Ce qu’effectue le langage humain est triple : expression, appel et représentation. Le signe langagier est symptôme en vertu de sa dépendance par rapport à l’émetteur, dont il exprime l’intériorité ; il est signal en vertu de son appel à l’auditeur, dont il guide le comportement externe ou interne comme d’autres signes de communication ; il est symbole en vertu de sa coordination aux objets et aux états de choses. » Paru en 1934, ce classique des sciences du langage est aujourd’hui l’un des fondements de la pragmatique, de la sémiotique et de la théorie de la communication. Il se situe à un carrefour : héritage de la linguistique allemande du XIXe siècle, réception critique de la phénoménologie de Husserl, proximité avec la démarche déductive de Hilbert, lecture originale du Cours de linguistique générale de Saussure, relations avec le cercle de Vienne et les écrits contemporains de Wittgenstein, etc. Son modèle des trois fonctions du langage a nourri les travaux de Jakobson, de Popper et bien d’autres. D’essence interdisciplinaire, croisant étroitement psychologie et linguistique, cette pensée retrouve son actualité avec les travaux cognitivistes sur le langage et sur l’esprit. Professeur à Vienne, Karl Bühler (1879-1963), qui était aussi philosophe et psychologue, compte parmi les fondateurs de la linguistique contemporaine. Cette traduction inédite est accompagnée d'un important appareil critique, dont une présentation historique et un glossaire des principaux concepts.
Karl Bühler : Une pensée du langage. Numéro thématique de la revue Verbum coordonné par Janette Friedrich, tome XXXI, 2009, n°1-2. ISBN: 978-2-8143-0092-7, 30 Euros
Sommaire : http://www.atilf.fr/spip.php?article3818
Auroux, Sylvain, La philosophie du langage, Paris, PUF, 2008, coll.: Que sais-je ? 1765, ISBN 978-2-13-056889-6.
On définit l'homme par le langage et par la raison, cequi signifie que ,sans langage, il n'y aurait pas de rationalité. La raison et le langage peuvent-ils se confonde comme le supposaient les projets de langue universelle ? Que signifie alors pour la raison humaine le fait que le langage nous soit donné sous la forme d'une multiplicité de langues différentes ? Ainsi que ces questions le montrent, la philosophie du langage ne se réduit certainement pas à la philosophie des sciences du langage. De Platon à Quine, cet ouvrage invite à appréhender la philosophie du langage dans son hétérogénéité afin de mieux en apprécier l'importance au sein de la philosophie.
Chevillard, Jean-Luc, Companion volume to the Cēṉāvaraiyam on Tamil morphology and syntax. Le commentaire de Cēṉāvaraiyarsur le Collatikarām du Tolkāppiyam vol. 2: English introduction, glossaire analytique, appendices., Pondichéry, IFP / EFEO, 2008, coll.: Indologie n° 84.2, 526 p., ISBN 9782855396699
This companion volume to a French translation of the Cēṉāvaraiyam, also intended as a help to the reading of similar texts, is part of an endeavour to document the development of the Tamil scholarly tradition. The central part of the book is an analytic glossary of all technical words and phrases used by Cēṉāvaraiyar while commenting on the Collatikarām, a task which required him both to describe the Tamil language and at the same time to explain what the author of the Tolkāppiyam had revealed about it. The original approach chosen by Jean-Luc Chevillard, a historian of linguistics, devotes as much attention to metagrammatical items as to grammatical ones. The focus is not on finding truths about language, but on examining for itself that ancient and interesting human rational activity: the building of grammars
Chabrolle-Cerretini, Anne-Marie, La vision du monde de Wilhelm von Humboldt : Histoire d'un concept linguistique, Lyon, ENS éditions, 2008, 148 p., ISBN 978-2-84788-109-7. prix : 21.85 euros.
Grondeux Anne, avec Olszowy-Schlanger, J, Dictionnaire hébreu-latin-français de la Bible hébraïque de l'abbaye de Ramsey (XIIIe siècle), Turnhout, Brepols, 2008 (CCCM. LLMA 4)
Valdés, Juan de, Dialogue de la langue. Diálogo de la lengua (1535), Présentation en version bilingue espagnol et français. Introduction, traduction et notes: Anne-Marie Chabrolle-Cerretini, Paris Honoré Champion, 2008, 440 p., ISBN 9782745317223, prix : 59 euros.
Juan de Valdés écrit le Dialogue de la langue en 1535. Dans le contexte castillan, l'œuvre fait partie, avec la Gramática de la lengua castellana d'Antonio de Nebrija, des premiers écrits de la fin du XVe-début du XVIe en matière de description de la langue castillane. Dans le contexte roman de la Renaissance, elle est représentative des dialogues portant sur des questions linguistiques et prend part aux débats sur les langues vulgaires. Ni grammaire ni traité, le dialogue de Valdés n'en constitue pas moins une œuvre majeure sur la langue castillane du début du XVIe siècle.
Auroux, Sylvain, La question de l'origine des langues, suivi de: l'historicité des sciences, Paris, PUF, 2007, coll.: Quadrige, essais, débats, 179 p., ISBN 978-2-13-056484-3
Dans cet essai, l'auteur présente une histoire critique et une évaluation sans complaisance du renouveau contemporain des recherches sur l'origine des langues. L'argumentation s'appuie sur une analyse du fonctionnement de la science moderne qui constitue la seconde partie de l'ouvrage
Kouloughli, Djamel, Le résumé de la grammaire arabe par Zamaḵšarī, Lyon, ENS Editions, 2007, ISBN 978-2-84788-096-0
Zamaḵšarī, l'un des plus grands grammairiens de langue arabe du XIIe siècle, est l'auteur du Mufaṣṣal, oeuvre majeure de la tradition grammaticale arabe qui fera, des siècles durant, l'objet de nombreux commentaires. Il est aussi l'auteur du ’Unmūḏağ, dont on trouvera ici, pour la première fois, une version arabe intégralement vocalisée, acompagnée d'une transcription phonétique et d'une traduction française abondamment commentée. Cet ouvrage s'adresse à la fois aux arabisants cherchant une présentation brève mais complète et systématique de la grammaire arabe traditionnelle, et aux linguistes et historiens de la linguistique désireux de comprendre les mécanismes de description et d'analyse des données linguistiques développées dans l'une des traditions linguistiques majeures.
Kouloughli, Djamel E., L'arabe, Paris, PUF, 2007, coll.: Que sais-je ? 3783, 127 p.
Dernière des langues sémitiques à être apparue sur la scène de l'histoire mondiale, au VIIe siècle de notre ère, l'arabe, d'abord idiome archaïque de Bédouins nomadisant dans les déserts d'Arabie, devient, en moins de deux siècles, l'une des langues majeures dans l'histoire de la culture humaine. Elle sera à la fois la langue liturgique de l'islam, en véhiculant le message coranique ; le principal vecteur, pour de nombreux siècles, de l'activité scientifique et philosophique, en assimilant l'héritage des grandes cultures classiques de l'Orient ; et le support d'une foisonnante littérature. Aujourd'hui, elle est l'une des dix principales langues de la planète. Cet ouvrage présente les grandes étapes de la naissance de la langue arabe et de son évolution jusqu'à nos jours.
Grondeux, Anne & Irène Rosier-Catach, La “Sophistria” de Robertus Anglicus, Paris, Vrin, 2006, coll.: Sic et non, 412 p., ISBN 2-7116-1820-X.
Chevalier, Jean-Claude, Histoire de la syntaxe: naissance de la notion de complément dans la grammaire française (1530-1750), Paris, Honoré Champion, 2006, coll.: Bibliothèque de grammaire et de linguistique 18, 784 p., ISBN 2745311689, prix: 125 euros.
Mazière, Francine, L'analyse du discours, Paris, Presses Universitaires de France, 2005, coll.: Que sais-je? 3735, ISBN 2-13-054920-9, prix: 8 euros.
Garcea, Alessandro, Cicerone in esilio:l'epistolario e le passioni, Hildesheim, Georg Olms, 2005, coll.: Spudasmata 103, 319 p., ISBN 3-487-12831-4, prix: 48 euros.
Bally, Charles, La crise du français: notre langue maternelle à l'école, édition Jean-Paul Bronckart, Jean-Louis Chiss & Christian Puech, Genève, Droz, 2004, 120 p., ISBN 2-600-00949-3.
Cassin, Barbara, ed., Vocabulaire européen des philosophies: dictionnaire des intraduisibles, Paris, Le Seuil, Le Robert, 2004, 1532 p., ISBN 2020307308 [Plusieurs membres du laboratoire sont auteurs d'articles du dictionnaire ; I. Rosier-Catachest l'un des 11 responsables scientifiques]
Chevillard, Jean-Luc & Eva Wilden, eds., South-Indian Horizons: felicitation volume for François Gros on the occasion of his 70th birthday, Préface: R.E. Asher & avec la collaboration de A. Murugaiyan, Pondichéry, Institut français de Pondichéry, Ecole française d'Extrême Orient, 2004, Vol. 94, coll.: Publications du département d'indologie, 651 p., ISBN 2-85539-630-1
Puech, Christian, Linguistique et partages disciplinaires à la charnière des XIXe et XXe siècles: Victor Henry (1850-1907), Marc Décimo, bibliographie de V. Henry, Louvain, Peeters, 2004, Vol. 55, coll.: Bibliothèque de l'Information Grammaticale, vi+416 p., ISBN 90-429-1420-3, prix: 60 euros.
Rosier-Catach, Irène, La parole efficace: Signe, rituel, sacré, Paris, Seuil, 2004, coll.: Des travaux, 704 p., ISBN 2020628058, prix: 38 euros.
Langue française, La grammatisation du français: qui que quoi vs qui(s) quod entre 16e et 17e siècles, numéro dirigé par B. Colombat, 2003, 139
Auroux, Sylvain / Koerner, E.F.K. / Niederehe, Hans-Josef / Versteegh, Kees. History of the Language Sciences / Geschichte der Sprachwissenschaften / Histoire des sciences du langage - An International Handbook on the Evolution of the Study of Language from the Beginnings to the Present / Ein internationales Handbuch zur Entwicklung der Sprachforschung von den Anfängen bis zur Gegenwart, Berlin, New York, Walter de Gruyter, coll. Handbücher zur Sprach- und Kommunikationswissenschaft / Handbooks of Linguistics and Communication Science, vol. 18 t. 1 - 2000. LX, 1094 pages. Cloth. Euro 448, ISBN 3-11-011103-9 t. 2 - 2001. Euro 398, ISBN 3-11-016735-2 t. 3 - 2006.
Biard, Joël & Irène Rosier-Catach, La tradition médiévale des catégories (XIIe-XVe siècles), Leuven, Peeters, 2003, ISBN 90-429-1335-5, prix : 85 €.
Alvarez-Péreyre, Frank & Jean Baumgarten, Linguistique des langues juives et linguistique générale, Paris, CNRS éditions, 2003, coll.: sciences du langage, 448 p., ISBN 2-271-06153-9, prix : 30 €.
Godart-Wendling, Béatrice, dir., Les grammaires catégorielles, Langages, 2002, n° 148.
Kessler-Mesguich, Sophie, La langue des sages : Matériaux pour une étude linguistique de l'hébreu de la Mishna, Paris, Louvain, Peeters, 2002, coll.: collection de la revue des études juives, 269 p., ISBN 90-429-1191-3.
Auroux, Sylvain, ed., History of Linguistics 1999 : Selected papers from the Eighth International Conference on the History of the Language Sciences, 14-19 september 1999, Fontenay-St. Cloud with the assistance of Jocelyne Arpin, Elisabeth Lazcano, Jacqueline Léon, Amsterdam, Philadelphia, John Benjamins, 2003, Vol. 99, coll.: Studies in the History of the Language Sciences, xii+403 p., ISBN 90 272 45886, prix: €135.
Auroux, Sylvain, dir., Histoire des idées linguistiques, hégémonie du comparatisme, Liège, Mardaga, 2000, tome 3, coll. Philosophie et Langage, 594 p., ISBN 2-87009-725-5, prix 295 F. (le tome I : “La naissance des métalangages en Orient et en Occident” est paru en 1989, le tome II : “Le développement de la grammaire occidentale” est paru en 1992, chez le même éditeur) ; distribution : SOFEDIS, 11 rue Soufflot, 75005 Paris, tel 01 53 10 25 25, fax : 01 53 10 25 56
Colombat, Bernard, dir., assisté de Elisabeth Lazcano, “Corpus représentatif des grammaires et des traditions linguistiques, tome II”, Histoire Epistémologie Langage, 2000, hors-série n°3, 652 p., ISBN 2-913296-01-7, prix 145 F. distribution : PUF