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laboratoire:projets:serie-conceps-fondateurs [2016/12/16 15:40] faivre |
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* Chapitre VIII : Invitation à la logique pertinente, François Rivenc | * Chapitre VIII : Invitation à la logique pertinente, François Rivenc | ||
- | ==== Proposition, Phrase et Enoncé ==== | + | ==== Volume 4 : Proposition, Phrase et Enoncé ==== |
- | Dirigé par Franck Neveu (Université Paris IV, CNRS / STIH) | + | dirigé par Franck Neveu (Université Paris IV, CNRS / STIH) |
**Résumé** | **Résumé** | ||
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* Michele Prandi, Università degli studi di Genova : Phrase et énoncé : de l’ordre symbolique à l’ordre indexical. | * Michele Prandi, Università degli studi di Genova : Phrase et énoncé : de l’ordre symbolique à l’ordre indexical. | ||
- | ===== Ouvrages en cours de rédaction ===== | + | ==== Volume 5 : Deixis et Anaphore ==== |
+ | dirigé par Louis de Saussure (Université de Neuchâtel, Suisse) | ||
- | 5. Sens commun : Georgeta Cislaru (Université Sorbonne Nouvelle, CNRS / Syled) et Vincent Nyckees (Université Paris Diderot, HTL UMR 7597) | + | **Résumé** |
+ | \\ La deixis ou indexicalité concerne le fait, pour une classe d’expressions (les déictiques ou indexicaux) de ne pouvoir référer qu’au travers d’un passage par la situation d’énonciation. Tels sont par exemple les pronoms personnels de première et deuxième personne : je et nous identifient le locuteur ou le groupe auquel il appartient et tu ou vous son destinataire. De même, ici ou là identifient un espace par rapport au lieu où se déroule la parole et maintenant, aujourd’hui, demain etc. un temps par rapport au moment de l’énonciation. Pour Benveniste, ils impliquent la mise en scène dans le discours d’un locuteur et d’un interlocuteur dans une situation conversationnelle. | ||
+ | \\ L’anaphore désigne un processus parent de la deixis : il s’agit aussi d’identifier un référent par le truchement d’un élément extérieur à la phrase elle-même. Toutefois, il s’agit ici d’accéder à un référent qui a été préalablement désigné par un antécédent dans une autre partie du discours. Cette catégorie est moins homogène que celle des déictiques et comprend notamment aussi bien des expressions de type pronominal (lui /celle-ci / ce jour-là etc.) que nominal (Paris… la ville lumière). Les démonstratifs sont souvent considérés comme pouvant revêtir les deux fonctions déictique et anaphorique suivant les cas. | ||
+ | \\ Ces deux notions sont connues des penseurs anciens, de l’antiquité jusqu’à l’époque classique, qui en ont traité avec beaucoup de précision. Une première partie de l’ouvrage est consacrée à l’exposition de cette histoire riche et foisonnante dont les traditions modernes et contemporaines sont les héritières directes. La deuxième partie de l’ouvrage entre dans les traditions et problématiques contemporaines de la deixis et de l’anaphore, en sémantique, syntaxe et pragmatique et jusqu’à l’analyse du discours. | ||
- | 6. Déixis et Anaphore : Louis de Saussure (Université de Neuchâtel, Suisse) | + | **Table des matières** |
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+ | I – Histoire des notions | ||
+ | * Chapitre I. Louis de Saussure : Introduction : les notions de deixis et d’anaphore. | ||
+ | * Chapitre II. Frédérique Ildefonse : Anaphore et deixis dans la philosophie grecque. | ||
+ | * Chapitre III. Marc Baratin : Anaphore et deixis chez les grammairiens de l’antiquité | ||
+ | * Chapitre IV. Magali Roques : Anaphore et deixis au Moyen-âge | ||
+ | * Chapitre V. Martine Pécharman : Anaphore et deixis à la période classique | ||
+ | II – Problématiques contemporaines | ||
+ | * Chapitre VI. Charlotte Gauvry : De l’indexicalité au contextualisme sémantique. | ||
+ | * Chapitre VII. Jacques Moeschler : L’opposition anaphore – deixis dans le développement de la pragmatique moderne. | ||
+ | * Chapitre VIII. Louis de Saussure : L’opposition anaphore-deixis dans le développement de l’analyse de la cohérence discursive et la grammaire de texte. | ||
+ | * Chapitre IX. Genoveva Puskas : L’anaphore syntaxique. | ||
+ | * Chapitre X. Eros Corazza | ||
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+ | ==== Volume 6 : Le partage du sens. Approches linguistiques du sens commun ==== | ||
+ | dirigé par Georgeta Cislaru (Université Sorbonne Nouvelle) et Vincent Nyckees (Université Paris Diderot) | ||
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+ | **Résumé** | ||
+ | \\ Depuis quelques décennies, le concept de sens commun connaît des développements importants en sciences du langage, dans une acception renouvelée toutefois, puisqu’il y est couramment entendu comme « sens mis en commun par des interlocuteurs ». Plus précisément, le sens commun se comprend désormais comme le corrélat – dont on pourra interroger le statut précis – d’une expérience de « partage du sens » lors des interactions, expérience sans laquelle il n’est pas de signification possible. Ce concept se présente donc au linguiste et au philosophe contemporains comme un moyen de se ressaisir de la question de l’intercompréhension sans s’obliger à l’inscrire a priori dans une problématique psycholinguistique. | ||
+ | \\ Notre ouvrage vise à éclairer les mécanismes, régularités, stratégies qui sous-tendent une telle expérience de partage du sens à partir de faits linguistiques empiriques bien définis. Ce faisant, il questionne le concept dans ses relations avec les autres acceptions majeures de l'expression de sens commun. La question du partage du sens ne peut se penser en effet en dehors d'une interrogation sur les préconstruits de tous ordres partagés par les sujets parlants et sur les aptitudes cognitives qu'ils sont réputés avoir en commun. Le concept du linguiste et du philosophe du langage rejoint donc les problématiques philosophiques traditionnelles du « sens commun ». Il met également à profit les réflexions sur ce même thème conduites depuis la première moitié du XXe siècle dans le cadre de la phénoménologie, de la sociologie de la connaissance, de l'anthropologie et de l'ethnologie, voire des sciences cognitives, ainsi que de la sociolinguistique et de l'analyse du discours. Ces disciplines et ces courants se sont intéressés à ce concept en tant qu'il offre des prises sur les modalités selon lesquelles les acteurs du monde social et/ou les locuteurs ou les formations discursives confèrent du sens à des contenus d'expérience – objets « naturels » ou culturels, sujets, événements, pratiques, textes, discours, signes. C'est ainsi que, dans un mouvement tournant typique de l'histoire des sciences, les sciences du langage se trouvent aujourd'hui en capacité de remobiliser, de réinterroger et de réinterpréter les usages du concept de sens commun légués par la tradition philosophico-culturelle occidentale à partir de la problématique de l'intercompréhension et des procédures ou des modalités de l'interprétation du sens linguistique. | ||
+ | \\ L'ouvrage rassemble des articles de linguistes et de philosophes proposant des éclairages sur l'intercompréhension linguistique, ses modalités et ses conditions de possibilité. Il permettra de reconnaître les dimensions et le(s) périmètre(s) de cette notion et d’en apprécier la fécondité heuristique pour les sciences du langage et, plus généralement, pour les sciences de l'esprit, de la culture et de la société. | ||
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+ | **Table des matières** | ||
+ | * Introduction (Georgeta Cislaru et Vincent Nyckees) | ||
+ | Partie I : Partage-t-on le sens ? Interrogations sur le sens commun. | ||
+ | * L'accord dans le langage et les formes de vie (Sandra Laugier) | ||
+ | * De quoi parlons-nous? Les modalités contextuelles du partage du sens selon John L. Austin (J.-M. Roux) | ||
+ | * Sentiment linguistique et sens commun (Gilles Siouffi) | ||
+ | * Le sens linguistique est-il commun ? (Vincent Nyckees) | ||
+ | * De quels « sens » peut-on parler en linguistique ? Limites du « sens commun » et reconstitution des opérations de partage sémantique (Bruno Courbon) | ||
+ | Partie II : Mécanismes sémantiques du sens commun | ||
+ | * La place du sens commun dans la construction et le fonctionnement du sens linguistique (Jean-Claude Anscombre) | ||
+ | * Une conception du partage du sens basée sur une optique de jeu. Saisir la signification « au vol » (Alain Lecomte) | ||
+ | * Sens commun et phrases génériques (Georges Kleiber) | ||
+ | Partie III : Stratégies communicationnelles : stabilisations, évaluations, négociations du sens commun | ||
+ | * Heurs et malheurs du partage du sens (Catherine Kerbrat-Orecchioni) | ||
+ | * Modalisation et partage du sens. Dialogisme, implicites structurels et d’arrière-plan (Robert Vion) | ||
+ | * Intercompréhension et discours religieux (Dominique Maingueneau) | ||
+ | * Intersubjectivité et traduction (Sylvie Vandaele) | ||
+ | * La « diversitay » et la « laïcitay » : le(s) sens d’une pratique graphique émergente (Maria Candea) | ||
+ | * Vague et sens commun. Le vague, ou comment aller à l’encontre du sens commun (Pascale Brunner) | ||
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+ | ===== Ouvrages en cours de rédaction ===== | ||
7. Usage : Béatrice Godart-Wendling (HTL, UMR 7597, CNRS / Université Paris Diderot) et Sandra Laugier (Université Paris I, ISJPS) | 7. Usage : Béatrice Godart-Wendling (HTL, UMR 7597, CNRS / Université Paris Diderot) et Sandra Laugier (Université Paris I, ISJPS) |