HISTOIRE DES THEORIES LINGUISTIQUES


laboratoire:biennale2006

Histoire des représentations de l'origine du langage et des langues

Présentation

Cette école est organisée par le laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques, avec la collaboration de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, et avec le soutien du CNRS, du MEN, de l’Université Paris 7, de la Frei Universität, Berlin (Allemagne) et de l’Université d’Illinois, Urbana-Champaign (U.I.U.C.), USA

Public concerné :
Chercheurs, enseignants-chercheurs et ITA en linguistique, histoire des théories linguistiques, histoire des sciences, histoire, philosophie, sciences cognitives, anthropologie, paléo-anthropologie, génétique…
Etudiants de troisième cycle, français ou non, en : histoire des théories linguistiques, linguistique, histoire, histoire des idées, philosophie…
Enseignants de français, histoire, philosophie, biologie …

GRANDS AXES DU PROGRAMME

Cette Université d’été souhaiterait apporter sa contribution critique à la question de l’histoire des représentations de l’origine du langage et des langues :

  • en restituant une part de son empan historique
  • en redonnant au débat l'ampleur d'un argumentaire le plus souvent aujourd'hui «simplifié» à l'extrême (au détriment, il faut le dire, du point de vue de l'anthropologie historique)
  • en ne limitant pas l'enquête aux traditions linguistiques « occidentales » - les moins «mal» connues
  • en faisant une place à l'histoire des représentations sociales et individuelles, imaginaires, religieuses, littéraires et idéologiques de la « scène primitive » de l'origine du langage et des langues, pour mesurer son incidence - souvent occultée - sur le débat scientifique (y compris actuel).

Nous souhaitons insister particulièrement sur la variabilité historique des représentations de l’origine du langage et des langues ainsi que sur les permanences de cette thématique au cours de l’histoire. Le terme représentation, contenu dans notre titre, souligne le fait qu’aujourd’hui comme hier, l’élaboration de scenarii de l’origine du langage et des langues ne se laisse pas enfermer dans une conception étroitement « positive » de la science.

Programme / Documents / videos

Lundi 28 août 2006 Le roman des origines

9h30 - 10h00 S. Archaimbault : Présentation de l’Ecole d’été vidéo introduction
10h00 - 11h00 Cours d'ouverture : Représentations imaginaires, mythiques, sociales de l’émergence du langage
11h30 - 12h30 Ouverture des trois ateliers de formation
A) Origine du langage et religions du livre : récits fondateurs
S. Kessler-Mesguich, I. Rosier-Catach, D. Kouloughli, J.L. Chevillard
B) Origine du langage et religions du livre : l’hébreu plus ancienne langue conventionnelle ?
J. Olszowy-Schlanger (l’origine du langage chez les grammairiens caraïtes, Xe-XIe siècle), A. Grondeux (l’épisode de Babel interprété dans le Moyen Age occidental : grammairiens, exégètes, historiens)
Synthèse atelier A
C) Mythes d’origine et imaginaire individuel
M. Decimo (le cas Jean-Pierre Brisset), J. J. Courtine (glossolalie )
Synthèse atelier C : J. J. Courtine
Synthèse atelier C : M. Decimo
14h - 16h Poursuite des trois ateliers
16h - 18h Pause - temps libre
18h - 19h Synthèse des travaux des trois ateliers dans la grande salle
21h - 23h Table-Ronde : Unité, diversité et multiplicité des langues dans les représentations de l’origine Président : J. Trabant, avec : J. L. Chevillard, M. Decimo, J. J. Courtine, A. Grondeux, S. Kessler-Mesguich, D. Kouloughli, J. Olszowy-Schlanger, I. Rosier-Catach\

Mardi 29 août 2006 Diversité et stabilité des enjeux de la question de l’origine

9h30 - 10h30 Cours : S. Auroux : L’interdit de la société de Linguistique de Paris (140 ans après)vidéo introduction
11h00 - 12h30 Ouverture des trois ateliers de formation
A) Nature/ convention, le signe et son arbitraire
Marie-Luce Demonet (Nature/ convention, le signe et son arbitraire à la Renaissance),M. Baratin, R. Petrilli (Nature/ convention, le signe et son arbitraire dans l'Antiquité)
Synthèse atelier A :R. Petrilli
Synthèse atelier A :M. Baratin
B) La notion de proto-langue : émergence et évolution
Animation : Charles de Lamberterie
C) Les scénarios de l’origine aux 17e et 18e siècle
V. Raby, M. Pécharman
Synthèse atelier C
14h - 16h Poursuite des trois ateliers
16h -18h Pause - temps libre
18h - 19h Synthèse des trois ateliers dans la grande salle

Mercredi 30 août 2006 Origine du langage, changements linguistiques et reconstruction

9h30 - 10h30 Cours : C. Puech. : Mythe, histoire, genèse : modèles de l’origine vidéo introduction
11h00 - 12h30 Ouverture des trois ateliers de formation
A) Histoire de la créolistique
Animation : D. Véronique et A. Kihm document 1, document 2, document 3, document 4
Synthèse atelier A
B) Représentations des origines et stabilisation grammaticale
M. A. Mahieu, C. Rodriguez-Alcala
C) Origine des langues et typologie linguistique
François JacquessonBiblio
14h - 16h Poursuite des trois ateliers
16h - 18h Pause - temps libre
18h - 20h Synthèse des travaux des trois ateliers en amphi et Table-Ronde : Reconstruction et origine du langage, avec : Ch. De Lamberterie

Jeudi 31 août 2006 Instituer les langues

9h - 10h Cours : D. Kibbee : les « modes d’institution » des langues et des faits linguistiques
10h30 - 13h Deux ateliers de formation
A) Les enjeux des langues universelles dans la période contemporaine
S. Archaimbault (Langues universelles, internationalisation des langues et traduction automatique, Grande-Bretagne et URSS)
J. Léon (Langues universelles, internationalisation des langues et traduction automatique, Grande-Bretagne et URSS)
J. M. Fortis (du langage mental aux structures sémantiques conceptuelles)
D. Savatovsky (de l’hyperlangue à l’interlangue : caractéristiques universelles et langues internationales auxiliaires - 1880-1948)
Synthèse atelier A
B) Terminologie, planification, interventionnisme
D. Candel, D. Kibbee
13h00 - 18h15 Déjeuner - activités culturelles
18h15 - 19h00 Synthèse des travaux des deux ateliers dans la grande salle
21h00 - 23h00 « Le grand atelier » : Grammatisation des vernaculaires, diversité linguistique et représentation de l’origine. Animation collective, avec : E. Orlandi, B. Colombat, J.M. Fournier, M. Breva-Claramonte (la tradition des grammaires de missionnaires), D. Kouloughli

Vendredi 1er septembre 2006 L’origine aujourd’hui : une nouvelle synthèse ?

9h00 - 10h00 Conférence : J. Trabant : Origine du langage, origine et diversité des langues
Débat de clôture : Quoi de neuf dans la question de l’origine du langage et des langues ?
Président : B. Victorri, avec :
10h30 - 11h15 S. Auroux
11h15 - 12h00 B. Victorri
Débat de clôture (suite) : Quoi de neuf dans la question de l’origine du langage et des langues ?
Président : S. Fisher, avec :
13h45 - 14h30 S. Auroux
14h30 - 15h15 R. Nicolaï
15h15 - 16h45 Débat
Synthèse finale de l’Ecole

Objectifs de l'école

L’Histoire des représentations de l'origine du langage et des langues qui a donné lieu à une production théorique importante, actuelle et ancienne dans l’histoire des sciences du langage, sera au centre des travaux de cette école.

Depuis plusieurs années déjà, on ne compte plus les colloques internationaux consacrés au sujet, et, très vite, on a vu réapparaître - mais la plupart du temps dans l'oubli du passé de la question - une configuration multiséculaire des débats entre language instinct et anthropologie historique, pour caractériser rapidement ce qui exigerait justement une enquête historique et anthropologique approfondie.

Ce projet s’appuie sur les travaux du laboratoire d’histoire des théories linguistiques (UMR 7597), ainsi que sur le réseau de coopérations internationales du laboratoire (particulièrement, le programme d’échange CNRS-Université d’Urbana-Champaign, coopération avec la Freie Universität, et le réseau de sociétés savantes (SHESL, Henry Sweet Society, NaHoLS, Studienkreis 'Geschichte der Sprachwissenschaft’ …), ainsi qu’avec des chercheurs d’autres disciplines, eux-mêmes engagés dans la recherche sur l’origine (paléo-anthropologues, généticiens…)

Ces dernières années, de grands programmes, encouragés notamment par le CNRS, ont été développés autour de cette thématique qui se présente comme novatrice. Il est opportun de questionner aujourd’hui, sur le plan historique et épistémologique, les résultats de ces recherches récentes :

Colloque de Genève Les origines du langage Mythes, théories, poétiques, fictions, 2000 (pour le programme, voir le site web : http://www.unige.ch/lettres/framo/rech/colloque/20001208.htm

Cycle de conférences : “origines du langage, origines des langues”, Cité des Sciences de la Villette, 2005 http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/college/04-05/conferences/01-05-langage/index.htm

Programme du CNRS : « Origine de l'Homme, du langage et des Langues : modélisation de l'émergence du langage » : http://www.infres.enst.fr/confs/evolang/ohll/

Colloque international : origine et évolution des langue: approches, modèles, paradigmes, Collège de France, Paris (26-27/09/2002), 2002. Programme : http://calenda.revues.org/nouvelle2068.html

Revue en ligne Marges linguistiques http://www.marges-linguistiques.com/ Mai 2006, Numéro 11 : L’origine du langage et des langues. Numéro dirigé par Mlle Béatrice Fracchilla (Université de Toulon, France)

Les objectifs scientifiques de l'université

L’Université d’été se donne pour objectif d’avancer sur un certain nombre de questions qui émergent ou reviennent dans les débats actuels. Parmi celles-ci, dix questions nous semblent primordiales et susceptibles de donner lieu à de vrais débats interdisciplinaires :

  • La question de l'origine du langage et celle de l'origine des langues sont-elles la « même » question ?
  • Dans quelle mesure la question de l'origine du langage est-elle une question qui relève de la linguistique ?
  • Possède-t-elle, a-t-elle possédé un caractère opératoire dans la théorisation des faits de langue ? Lequel ? Lesquels ? Dans quels cadres historiques et théoriques ?
  • A quelles conditions l'interdit formulé un temps par la Société Linguistique de Paris dans ses statuts (et que certains de ses membres les plus éminents n'ont pas hésité à transgresser…) peut-il (a-t-il pu) être levé ? Quelles conséquences dans l’organisation de la linguistique comme discipline ?
  • Dans le long terme, quelles sont les scansions principales du débat ? Y a-t-il une continuité entre les développements du Cratyle sur l'origine « naturelle » ou « conventionnelle » des signes linguistiques, l'arbitraire aristotélicien et les théorisations « modernes » de la question ? Quelles sont les caractéristiques des principaux « scenarii » légués par l'Antiquité ?
  • Du fait de la diversité des langues à l'affirmation de l'unité des opérations de « l'esprit humain », la conséquence est-elle bonne ?
  • Qu'apportent la « modélisation », l'étude du phénomène linguistique de « créolisation » au renouvellement de la question ?
  • Dans quelle mesure l'étude typologique des langues peut-elle se passer d'hypothèses « originaires » ?

« Origine », « genèse », « histoire » sont-ils des synonymes dans l'abord des faits de langage ?

  • Que penser de l'alternative entre « origine » et « fonctionnement » (ou fonction) du langage visant à contourner la question à l'époque moderne (Saussure) ?
  • Les théories de l'acquisition du langage ont-elles à voir avec la question de l'origine ? Actualité de l' « anthropologie fonctionnelle du langage » d'A. Leroi-Gourhan ? etc., etc.

Les objectifs stratégiques de l'université

Sans prétendre à l'exhaustivité, l'Université s'efforcera d'apporter aux questions ci-dessus quelques éléments de réponse. Dans cette perspective, elle consacrera chacune de ses 5 journées au traitement des thèmes suivants :

  • cadres imaginaires de la représentation de l'origine du langage et des langues dans différentes traditions ;
  • cadre positif d’une recherche de savoir sur la question de l’origine du langage et des langues ;
  • origine des langues et typologies linguistiques (typologie des typologies, typologie génétique et structurale…) ;
  • les « modes d'institutions » des langues et des faits linguistiques (langues universelles, internationales, néologies, grammaticalisation, planification linguistique et standardisation) ;
  • quoi de neuf aujourd'hui dans la question de l'origine du langage et des langues ?

Les objectifs de formation

Le « dispositif Université » permet, par son caractère interactif, à la fois la diffusion de connaissances et la production commune de savoirs nouveaux. En effet, grâce à la participation active des organisateurs, intervenants et participants (nous souhaitons que tous les intervenants soient également participants, et soient présents sur les lieux pour toute la durée de l’Université d’été), la réflexion autour des grands thèmes choisis devrait s’enrichir notablement et pouvoir faire à son tour l’objet d’une diffusion à un public plus large sous forme d’ouvrage et de support multimedia.

Grands axes du programme

Nous souhaitons insister particulièrement sur la variabilité historique des représentations de l’origine du langage et des langues ainsi que sur les permanences de cette thématique au cours de l’histoire. Le terme représentation, contenu dans notre titre, souligne le fait qu’aujourd’hui comme hier, l’élaboration de scenarii de l’origine du langage et des langues ne se laisse pas enfermer dans une conception étroitement « positive » de la science.

Pour une part (1 ère journée), les représentations de l’origine du langage et des langues relèvent bien d’un genre narratif très tôt codifié dans des mythes et des récits religieux à haute portée historique et anthropologique. C’est autour du « mystère » de la pluralité/diversité des langues que se jouent principalement ici les enjeux de l’origine. C’est lui sans aucun doute qui structure également l’imaginaire individuel des langues (fous du langage, glossolalies…). D’autre part (deuxième journée), il existe des savoirs positifs, au premier rang desquels les sciences du langage, qui rencontrent, de manière plus ou moins directe, dans l’élaboration de leur travail la question de l’origine du langage et des langues. La question de l’arbitraire du signe est de celles-là, la construction du concept de proto-langue dans la linguistique du XIX° siècle également. Plus largement et contrairement à des représentations convenues, les XVII° et XVIII° siècle semblent constituer une sorte d’âge d’or dans la construction des représentations de l’origine. Cette confrontation contrastée de l’imaginaire des langues et des savoirs rationnels dont elles sont l’objet conduit (troisième journée) à se pencher sur les représentations du « changement » linguistique et, plus largement, sur certaines modalités de thématisation de la temporalité des langues. Quel rôle a joué (joue) l’étude linguistique des créoles dans l’élaboration de scenarii de l’origine du langage ? En quoi l’étude du phénomène de grammaticalisation peut-il (a-t-il pu) servir comme « argument » ou hypothèse ? Toute typologie des langues est-elle porteuse d’une représentation implicite ou explicite dès leurs origines ? Que veut dire « reconstruire » une langue ? Mais l’idée d’origine n’implique pas nécessairement uniquement une plongée dans les temps préhistoriques (quatrième journée). Dans un second sens « d’origine », on peut en effet également entendre « cause ». Qu’est ce qui est susceptible de faire cause quant aux langues, dans les langues ? L’idée de « langue universelle » n’est-elle pas celle d’une langue qui resterait vouée à « coller » à sa « cause première » (convention, raison, nature…), à son origine ? L’idée de « signe arbitraire » peut ouvrir sur deux conséquences opposées : on ne peut rien « instituer » dans les langues (la volonté humaine n’est ni cause ni origine) où tout est convention dans les langues. Qu’est-ce qu’instituer les langues, instituer dans les langues ? Enfin, les dix dernières années ont vu une renaissance impressionnante et largement diffusée des théories de l’origine du langage et des langues.

La dernière journée sera l’occasion de présenter cette nouvelle synthèse et d’en débattre, grâce à la participation de plusieurs personnalités représentant ce domaine.

Cette « nouvelle synthèse » est-elle vraiment nouvelle ? En quoi aurait-on quitté le champ des « représentations » pour entrer dans l’ère de la science ?

Comités, Liste des intervenants, Modalités pédagogiques

Responsables scientifiques

Sylvie Archaimbault, Directrice de Recherche au CNRS, directrice de l’UMR 7597
Sylvain Auroux, Directeur de Recherche au CNRS, UMR 7597
Christian Puech, Professeur à l’ Université de Paris III, membre de l’UMR 7597

Comité d’organisation

S. Archaimbault, Directrice de Recherche au CNRS, Directrice de l’UMR 7597
N. Arnold, Ingénieure d’études au CNRS, membre de l’UMR 7597
J. M. Fournier, Maître de Conférence à l’Université de Paris III, en délégation au CNRS, membre de l’UMR 7597
A. Grondeux, Chargée de Recherche au CNRS, membre de l’UMR 7597
S. Hénon, CNRS, membre de l'UMR 7597
E. Lazcano, Ingénieure d’études au CNRS, membre de l’UMR 7597
J. Léon, Chargée de Recherche au CNRS, membre de l’UMR 7597
C. Plancq, Ingénieur d’études au CNRS, membre de l’UMR 7597
C. Puech, Professeur à l’Université Paris III, membre de l’UMR 7597

Comité Scientifique

S. Auroux, Directeur de Recherche au CNRS
D. Candel, Chargée de Recherche au CNRS, membre de l’UMR 7597
I. Catach, Directrice de Recherche au CNRS, membre de l’UMR 7597
J. C. Chevalier, Professeur Emérite, Université Paris VIII
B. Colombat, Professeur à l’Université Paris VII, membre de l’UMR 7597
S. Fisher, Maître de Conférence à l’EHESS
L. Formigari, Professeur à l’Université de Rome
S. Kessler-Mesguich, Professeur à l’Université Paris III, membre de l’UMR 7597
D. Kibbee, Professeur à l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign (USA)
F. Mazière, Professeur à l’Université Paris XIII, membre de l’UMR 7597
V. Nyckees, Maître de Conférence à l’Université Paris VII, membre de l’UMR 7597
V. Raby, Maître de Conférence à l’Université de Reims, membre de l’UMR 7597
J. Trabant, Professeur à la Freie Universität de Berlin

Liste des intervenants

S. Archaimbault, Directrice de Recherche au CNRS, Directrice du laboratoire d’Histoire des Théories linguistiques (UMR 7597)
S. Auroux, Directeur de Recherche au CNRS, Laboratoire d’Histoire des Théorie Linguistiques (UMR7597)
M. Baratin, Professeur, Université Lille III
M. Breva-Claramonte, Professeur, Université de Bilbao
D. Candel, Chargée de recherche au CNRS, Laboratoire d’Histoire des Théorie Linguistiques (UMR7597)
J.-L. Chevillard, Chargé de Recherche au CNRS, Laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597)
B. Colombat, Professeur, Université Paris VII
J.-J. Courtine, Professeur, Université Paris III
M.L. Demonet, Professeur, Université François-Rabelais de Tours
M. Decimo, maître de conférence, Université Orléans
S. Fisher, Maître de Conférence, EHESS
J.-M. Fortis, chargé de recherche au CNRS, laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597)
J.-M. Fournier, Maître de conférence, Université Paris III
A. Grondeux, Chargée de recherche, laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597)
F. Jacquesson, Chargé de recherche, laboratoire langues et Civilisation à Tradition Orale (UMR 7107)
S. Kessler-Mesguich, Professeur, Université Paris III
D. Kibbee, Professeur, Université d’Illinois, Urbana-Champaign
A. Kihm, Directeur de recherche au CNRS, laboratoire de linguistique formelle (UMR 7110)
D. Kouloughli, Directeur de Recherche au CNRS, laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597)
C. de Lamberterie, Directeur d'Etudes EPHE, Professeur à l’Université de Paris IV
J. Léon, Chargée de recherche au CNRS, laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques (UMR 7597)
M.-A. Mahieu, doctorant, Laboratoire de linguistique formelle (UMR 7110)
R. Nicolaï, Professeur, Université de Nice Sophia-Antipolis
J. Olszowy-Schlanger, Directrice d’Etude, EPHE
E. Orlandi, Campinas, Unicamp, Brésil
M. Pécharman, Chargée de recherche au CNRS, Centre de recherche sur les arts et le langage (UMR 8566)
R. Petrilli, Professeur, Dipartimento di Studi sulla Comunicazione (Università della Tuscia-Viterbo)
C. Puech, Professeur, Université Paris III
C. Rodriguez-Alcala, Assistante de recherche, Université de Campinas, Brésil
I. Rosier-Catach, Directrice de Recherche, CNRS UMR 7597
D. Savatovsky, Professeur à l'Université de Dijon
J. Trabant, Professeur, Freie Universität Berlin
D. Véronique, Professeur,
B. Victorri, Directeur de Recherche au CNRS, Laboratoire des Langues, textes, traitements informatiques, cognition (UMR8094)

Modalités pédagogiques

L’Université combinera chaque jour des cours en séance plénière et des ateliers. Les ateliers fonctionneront à partir des documents (polycopiés, photocopies…) fournis par deux animateurs complémentaires. Ils donneront l’occasion d’une synthèse en fin de journée.

Le choix pédagogique qui a été fait est que tous les intervenants participent à la totalité des travaux pendant les 5 jours, au même titre que les participants, afin de remplir au mieux les objectifs fixés dans les « conséquences attendues ».

Il sera demandé aux étudiants présents de choisir une conférence et un atelier qu’ils ont suivi, et d’en produire un résumé d’une quinzaine de lignes. Les meilleures productions seront intégrées dans le site web.

Public concerné :

  • Chercheurs, enseignants-chercheurs et ITA en linguistique, histoire des théories linguistiques, histoire des sciences, histoire, philosophie, sciences cognitive, anthropologie, paléo-anthropologie, génétique…
  • Etudiants de troisième cycle, français ou non, en : histoire des théories linguistiques, linguistique, histoire, histoire des idées, philosophie…
  • Enseignants de français, histoire, philosophie, biologie …

Pré-requis :

Plus que des connaissances préalables sur l’activité du langage et la diversité des langues, il est souhaitable, pour profiter au mieux de la formation, de montrer un intérêt pour les savoirs et réflexions relatifs au langage et aux langues en général, et plus particulièrement pour une question de grande ampleur historique et théorique : l’origine du langage et des langues.

Procédure d'évaluation :

  • Validation à la demande dans le Carnet de l’étudiant de troisième cycle
  • Certificat de participation sur demande
  • Un questionnaire, à remplir de façon anonyme, sera remis à chaque participant (y compris les intervenants). Un bilan sera tiré de ce questionnaire et distribué à tous les participants et organismes partenaires.
laboratoire/biennale2006.txt · Dernière modification: 2015/10/20 13:42 par lazcano