HISTOIRE DES THEORIES LINGUISTIQUES


laboratoire:projets:serie-conceps-fondateurs

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-====== ​Série ​« les concepts fondateurs de la philosophie du langage » ======+====== ​La série ​« les concepts fondateurs de la philosophie du langage » ======
 dirigée par Béatrice Godart-Wendling dirigée par Béatrice Godart-Wendling
 \\ ISTE éditions \\ ISTE éditions
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   * de tester l’universalité de ces concepts en les confrontant à des langues autres que l’anglais.   * de tester l’universalité de ces concepts en les confrontant à des langues autres que l’anglais.
  
-Les titres en français sont tous proposés en version numérique et en version papier (www.iste-editions.fr)
et les ouvrages sont également publiés en anglais en co-édition avec WILEY ou ELSEVIER qui en assurent la diffusion mondiale ( www.iste.co.uk).+Les titres en français sont tous proposés en version numérique et en version papier (www.iste-editions.fr) ​et les ouvrages sont également publiés en anglais en co-édition avec WILEY ou ELSEVIER qui en assurent la diffusion mondiale ( www.iste.co.uk).
  
 ===== Ouvrage paru ===== ===== Ouvrage paru =====
  
-//A la recherche de la présupposition//+==== Volume 1 : A la recherche de la présupposition ​====
 dirigé par Béatrice Godart-Wendling (HTL, UMR 7597, CNRS / Université Paris Diderot) et Layla Raïd (Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS, UMR 7319) dirigé par Béatrice Godart-Wendling (HTL, UMR 7597, CNRS / Université Paris Diderot) et Layla Raïd (Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS, UMR 7319)
  
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 [[http://​iste-editions.fr/​products/​a-la-recherche-de-la-presupposition|Cliquer ici pour consulter la table des matières et l'​introduction de l'​ouvrage]] [[http://​iste-editions.fr/​products/​a-la-recherche-de-la-presupposition|Cliquer ici pour consulter la table des matières et l'​introduction de l'​ouvrage]]
  
-===== Ouvrage ​à paraître =====+===== Ouvrages ​à paraître =====
  
-==== De l'​action du discours : le concept de speech act au prisme de ses histoires. ====+==== Volume 2 : De l'​action du discours : le concept de speech act au prisme de ses histoires. ====
  
 dirigé par Bruno Ambroise (CURAPP-ESS,​ UMR 7319, CNRS/​Université de Picardie) dirigé par Bruno Ambroise (CURAPP-ESS,​ UMR 7319, CNRS/​Université de Picardie)
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 \\ « Je te promets de venir », lorsqu'​il est dit sérieusement,​ engage plus le locuteur qu'il ne décrit quelque chose à son propos. De la même façon, lorsque le maire marie un couple, il opère au moyen du langage une modification dans le réel qui excède la simple description. C'est pour rendre compte de ces effets du langage dans et sur le réel qu'a été forgé, au cours du XXème siècle, le concept de « speech act ». Ce qu'on pense au moyen de ce concept opère une véritable révolution dans l'​appréhension du langage, qui ne se réduit dès lors plus à un moyen discursif pour dire le monde, mais devient un véritable instrument pour le modifier. Bien sûr, cette capacité du langage n'​avait pas été totalement ignorée auparavant : on la retrouve, non pas chez Aristote qui repéra simplement des effets rhétoriques du discours indexés sur l'​argumentation,​ mais plus tard, chez les Médiévaux qui, tant en théologie qu'en droit, tant dans la tradition chrétienne qu'​islamique,​ ont relevé les effets décisifs que le langage pouvait avoir dans ces domaines. L'​ouvrage retrace ainsi la conceptualisation qui a pu être opérée de ces effets singuliers du langage, depuis la pensée médiévale jusqu'​à leur dénomination comme « actes sociaux » chez Reinach, puis comme « speech acts » chez Austin et Searle, avant d'​analyser les évolutions plus récentes de cette conceptualisation en philosophie contemporaine,​ en linguistique et en logique. Opérant une véritable analyse réflexive du concept de « speech act », en explorant ses histoires qui appartiennent à des domaines divers, allant de la philosophie du langage à la linguistique,​ de la pragmatique aux perspectives formelles, ce volume entend offrir pour la première fois un regard exhaustif sur ce que le concept permet de penser (et ne permet pas de penser) à propos du langage. \\ « Je te promets de venir », lorsqu'​il est dit sérieusement,​ engage plus le locuteur qu'il ne décrit quelque chose à son propos. De la même façon, lorsque le maire marie un couple, il opère au moyen du langage une modification dans le réel qui excède la simple description. C'est pour rendre compte de ces effets du langage dans et sur le réel qu'a été forgé, au cours du XXème siècle, le concept de « speech act ». Ce qu'on pense au moyen de ce concept opère une véritable révolution dans l'​appréhension du langage, qui ne se réduit dès lors plus à un moyen discursif pour dire le monde, mais devient un véritable instrument pour le modifier. Bien sûr, cette capacité du langage n'​avait pas été totalement ignorée auparavant : on la retrouve, non pas chez Aristote qui repéra simplement des effets rhétoriques du discours indexés sur l'​argumentation,​ mais plus tard, chez les Médiévaux qui, tant en théologie qu'en droit, tant dans la tradition chrétienne qu'​islamique,​ ont relevé les effets décisifs que le langage pouvait avoir dans ces domaines. L'​ouvrage retrace ainsi la conceptualisation qui a pu être opérée de ces effets singuliers du langage, depuis la pensée médiévale jusqu'​à leur dénomination comme « actes sociaux » chez Reinach, puis comme « speech acts » chez Austin et Searle, avant d'​analyser les évolutions plus récentes de cette conceptualisation en philosophie contemporaine,​ en linguistique et en logique. Opérant une véritable analyse réflexive du concept de « speech act », en explorant ses histoires qui appartiennent à des domaines divers, allant de la philosophie du langage à la linguistique,​ de la pragmatique aux perspectives formelles, ce volume entend offrir pour la première fois un regard exhaustif sur ce que le concept permet de penser (et ne permet pas de penser) à propos du langage.
  
-Table des matières : +**Table des matières :** 
-**Introduction** (B. AMBROISE) : « De la signification du concept d’acte de parole pour la philosophie » [+ remarques sur les traductions de « //speech act// »]+\\ **Introduction** (B. AMBROISE) : « De la signification du concept d’acte de parole pour la philosophie » [+ remarques sur les traductions de « //speech act// »]
  
-I – Archéologie du concept+**I – Archéologie du concept**
 \\ - I. ROSIER-CATACH (CNRS/EPHE) : « L'​efficacité du langage dans la pensée médiévale. » \\ - I. ROSIER-CATACH (CNRS/EPHE) : « L'​efficacité du langage dans la pensée médiévale. »
 \\ - P. LARCHER (U. Aix-Marseille) : « Le performatif dans la tradition linguistique arabe. »  \\ - P. LARCHER (U. Aix-Marseille) : « Le performatif dans la tradition linguistique arabe. » 
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 \\ - M. SBISA (U. Trieste) : « J. L. Austin, le locutoire, l'​illocutoire et le perlocutoire. »  ​ \\ - M. SBISA (U. Trieste) : « J. L. Austin, le locutoire, l'​illocutoire et le perlocutoire. »  ​
  
-II – Héritages, transformations,​ débats+**II – Héritages, transformations,​ débats**
 \\ - M. DE FORNEL (EHESS) : « Le devenir des actes de parole en anthropologie linguistique. »  ​ \\ - M. DE FORNEL (EHESS) : « Le devenir des actes de parole en anthropologie linguistique. »  ​
 \\ - CH. MUTEAU-JAOUEN (U. Grenoble-Alpes) : « E. Benveniste, Ducrot et la tradition linguistique française. » \\ - CH. MUTEAU-JAOUEN (U. Grenoble-Alpes) : « E. Benveniste, Ducrot et la tradition linguistique française. »
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 \\ - B. AMBROISE (CNRS) : « La reprise des enjeux par la philosophie inférentialiste : R. Brandom, M. Lance & R. Kukla. » \\ - B. AMBROISE (CNRS) : « La reprise des enjeux par la philosophie inférentialiste : R. Brandom, M. Lance & R. Kukla. »
  
-====Soyez pertinent !====+==== Volume 3 : Soyez pertinent !====
 dirigé par Christophe Al-Saleh (Université de Picardie, CURAPP-ESS, UMR 7319) et Michel Charolles (Université Sorbonne Nouvelle, CNRS / Lattice) dirigé par Christophe Al-Saleh (Université de Picardie, CURAPP-ESS, UMR 7319) et Michel Charolles (Université Sorbonne Nouvelle, CNRS / Lattice)
  
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   * Chapitre VIII : Invitation à la logique pertinente, François Rivenc   * Chapitre VIII : Invitation à la logique pertinente, François Rivenc
  
-===== Ouvrages en cours de rédaction =====+==== Volume 4 : Proposition,​ Phrase et Enoncé ​==== 
 +dirigé par Franck Neveu (Université Paris IV, CNRS / STIH)
  
-4PropositionPhrase ​et Enoncé : Franck Neveu (Université Paris IVCNRS / STIH)+**Résumé**  
 +\\ La vocation de cet ouvrage, conformément à l’orientation de la collection, est de retracer l’émergence et l’évolution de ces concepts, jusqu’à nos jours, de considérer les transferts disciplinaires dont ils ont pu faire l’objet, notamment dans les domaines de la logique, de la philosophie et de la linguistiqueIl s’agit également de traiter les remembrements de leur contenu définitionnel qui ont résulté de ces transferts, de faire un état des lieux de leur usage actuel, et d’envisager leur évolution à venir. 
 +\\ Cet ouvrage réunit une dizaine de contributions s’inscrivant dans les domaines de la logiquede la philosophie du langage, de l’histoire des idées linguistiques,​ et de la science du langage. Il doit aussi couvrir le vaste empan historique traversé par ces concepts, de l’Antiquité à nos jours, et prendre en considération sur cette question diverses traditions linguistiques et philosophiques.
  
-5Sens commun ​Georgeta Cislaru (Université Sorbonne ​NouvelleCNRS / Syled) ​et Vincent Nyckees (Université Paris DiderotHTL UMR 7597)+**Table des matières** 
 +  * Franck Neveu, Professeur à l’Université Paris-Sorbonne : Présentation  
 +  * Marc Baratin, Professeur à l’Université de Lille : L’invention de la proposition dans l’Antiquité classique. 
 +  * Sylvain Delcomminette,​ Université Libre de Bruxelles ​La proposition chez Platon, Aristote et les stoïciens grecs. 
 +  * Magali Roques, ​Université ​de Genève : La proposition,​ de Boèce à Descartes. 
 +  * Pierre Larcher, Aix-Marseille Université : Proposition,​ phrase, énoncé dans la tradition linguistique arabe. 
 +  * Jocelyn Benoist, Professeur à l’Université Paris 1, Panthéon ​Sorbonne ​: Propositionphrase ​et énoncé chez Bolzano et Frege  
 +  * Jocelyn Benoist, Professeur à l’Université Paris 1Panthéon Sorbonne : Proposition,​ phrase et énoncé chez Michel Foucault  
 +  * Irène Fenoglio, CNRS : Théorie et épistémologie de l’énonciation chez Émile Benveniste. Le sémiotique-le sémantique,​ désigner-signifier : les couples conceptuels fondateurs d’Émile Benveniste. 
 +  * Patrick Sériot, Université de Lausanne : L’histoire des discussions sur la structure impersonnelle et la structure ergative de la proposition dans la linguistique russe. 
 +  * Pierre Larrivée, Université de Caen : Regards linguistiques actuels sur la phrase. Sur l’élaboration de la notion de périphérie  
 +  * Jean-Philippe Narboux, Université Bordeaux Montaigne : Proposition,​ phrase et énoncé : sous l’angle de la négation  
 +  * Michele Prandi, Università degli studi di Genova : Phrase et énoncé : de l’ordre symbolique à l’ordre indexical.
  
-6. Déixis ​et Anaphore ​Louis de Saussure (Université de Neuchâtel, Suisse)+==== Volume 5 : Deixis ​et Anaphore ​==== 
 +dirigé par Louis de Saussure (Université de Neuchâtel, Suisse) 
 + 
 +**Résumé** 
 +\\ La deixis ou indexicalité concerne le fait, pour une classe d’expressions (les déictiques ou indexicaux) de ne pouvoir référer qu’au travers d’un passage par la situation d’énonciation. Tels sont par exemple les pronoms personnels de première et deuxième personne : je et nous identifient le locuteur ou le groupe auquel il appartient et tu ou vous son destinataire. De même, ici ou là identifient un espace par rapport au lieu où se déroule la parole et maintenant, aujourd’hui,​ demain etc. un temps par rapport au moment de l’énonciation. Pour Benveniste, ils impliquent la mise en scène dans le discours d’un locuteur et d’un interlocuteur dans une situation conversationnelle. 
 +\\ L’anaphore désigne un processus parent de la deixis : il s’agit aussi d’identifier un référent par le truchement d’un élément extérieur à la phrase elle-même. Toutefois, il s’agit ici d’accéder à un référent qui a été préalablement désigné par un antécédent dans une autre partie du discours. Cette catégorie est moins homogène que celle des déictiques et comprend notamment aussi bien des expressions de type pronominal (lui /celle-ci / ce jour-là etc.) que nominal (Paris… la ville lumière). Les démonstratifs sont souvent considérés comme pouvant revêtir les deux fonctions déictique et anaphorique suivant les cas. 
 +\\ Ces deux notions sont connues des penseurs anciens, de l’antiquité jusqu’à l’époque classique, qui en ont traité avec beaucoup de précision. Une première partie de l’ouvrage est consacrée à l’exposition de cette histoire riche et foisonnante dont les traditions modernes et contemporaines sont les héritières directes. La deuxième partie de l’ouvrage entre dans les traditions et problématiques contemporaines de la deixis et de l’anaphore,​ en sémantique,​ syntaxe et pragmatique et jusqu’à l’analyse du discours. 
 + 
 +**Table des matières** 
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 +I – Histoire des notions 
 +  * Chapitre I. Louis de Saussure : Introduction : les notions de deixis et d’anaphore. 
 +  * Chapitre II. Frédérique Ildefonse : Anaphore et deixis dans la philosophie grecque. 
 +  * Chapitre III. Marc Baratin : Anaphore et deixis chez les grammairiens de l’antiquité 
 +  * Chapitre IV. Magali Roques : Anaphore et deixis au Moyen-âge 
 +  * Chapitre V. Martine Pécharman : Anaphore et deixis à la période classique 
 +II – Problématiques contemporaines 
 +  * Chapitre VI. Charlotte Gauvry : De l’indexicalité au contextualisme sémantique. 
 +  * Chapitre VII. Jacques Moeschler : L’opposition anaphore – deixis dans le développement de la pragmatique moderne. 
 +  * Chapitre VIII. Louis de Saussure : L’opposition anaphore-deixis dans le développement de l’analyse de la cohérence discursive et la grammaire de texte. 
 +  * Chapitre IX. Genoveva Puskas : L’anaphore syntaxique. 
 +  * Chapitre X. Eros Corazza  
 + 
 +==== Volume 6 : Le partage du sens. Approches linguistiques du sens commun ==== 
 +dirigé par Georgeta Cislaru (Université Sorbonne Nouvelle) et Vincent Nyckees (Université Paris Diderot) 
 + 
 +**Résumé** 
 +\\ Depuis quelques décennies, le concept de sens commun connaît des développements importants en sciences du langage, dans une acception renouvelée toutefois, puisqu’il y est couramment entendu comme « sens mis en commun par des interlocuteurs ». Plus précisément,​ le sens commun se comprend désormais comme le corrélat – dont on pourra interroger le  statut précis – d’une expérience de « partage du sens » lors des interactions,​ expérience sans laquelle il n’est pas de signification possible. Ce concept se présente donc au linguiste et au philosophe contemporains comme un moyen de se ressaisir de la question de l’intercompréhension sans s’obliger à l’inscrire a priori dans une problématique psycholinguistique. 
 +\\ Notre ouvrage vise à  éclairer les mécanismes,​ régularités,​ stratégies qui sous-tendent une telle expérience de partage du sens à partir de faits linguistiques empiriques bien définis. Ce faisant, il questionne le concept dans ses relations avec les autres acceptions majeures de l'​expression de sens commun. La question du partage du sens ne peut se penser en effet en dehors d'une interrogation sur les préconstruits de tous ordres partagés par les sujets parlants et sur les aptitudes cognitives qu'ils sont réputés avoir en commun. Le concept du linguiste et du philosophe du langage rejoint donc les problématiques philosophiques traditionnelles du « sens commun ». Il met également à profit les réflexions sur ce même thème conduites depuis la première moitié du XXe siècle dans le cadre de la phénoménologie,​ de la sociologie de la connaissance,​ de l'​anthropologie et de l'​ethnologie,​ voire des sciences cognitives, ​ ainsi que de la sociolinguistique et de l'​analyse du discours. Ces disciplines et ces courants se sont intéressés à ce concept en tant qu'il offre des prises sur les modalités selon lesquelles les acteurs du monde social et/ou les locuteurs ou les formations discursives confèrent du sens à des contenus d'​expérience – objets « naturels » ou culturels, sujets, événements,​ pratiques, textes, discours, signes. C'est ainsi que, dans un mouvement tournant typique de l'​histoire des sciences, les sciences du langage se trouvent aujourd'​hui en capacité de remobiliser,​ de réinterroger et de réinterpréter les usages du concept de sens commun légués par la tradition philosophico-culturelle occidentale à partir de la problématique de l'​intercompréhension et des procédures ou des modalités de l'​interprétation du sens linguistique. 
 +\\ L'​ouvrage rassemble des articles de linguistes et de philosophes proposant des éclairages sur l'​intercompréhension linguistique,​ ses modalités et ses conditions de possibilité. Il permettra de reconnaître les dimensions et le(s) périmètre(s) de cette notion et d’en apprécier la fécondité heuristique pour les sciences du langage et, plus généralement,​ pour les sciences de l'​esprit,​ de la culture et de la société. 
 + 
 +**Table des matières** 
 +  * Introduction (Georgeta Cislaru et Vincent Nyckees) 
 +Partie I : Partage-t-on le sens ? Interrogations sur le sens commun. 
 +  * L'​accord dans le langage et les formes de vie (Sandra Laugier) 
 +  * De quoi parlons-nous?​ Les modalités contextuelles du partage du sens selon John L. Austin (J.-M. Roux) 
 +  * Sentiment linguistique et sens commun (Gilles Siouffi) 
 +  * Le sens linguistique est-il commun ? (Vincent Nyckees) 
 +  * De quels « sens » peut-on parler en linguistique ? Limites du « sens commun » et reconstitution des opérations de partage sémantique (Bruno Courbon) 
 +Partie II : Mécanismes sémantiques du sens commun 
 +  * La place du sens commun dans la construction et le fonctionnement du sens linguistique (Jean-Claude Anscombre) 
 +  * Une conception du partage du sens basée sur une optique de jeu. Saisir la signification « au vol » (Alain Lecomte) 
 +  * Sens commun et phrases génériques ​ (Georges Kleiber) 
 +Partie III : Stratégies communicationnelles : stabilisations,​ évaluations,​ négociations du sens commun 
 +  * Heurs et malheurs du partage du sens (Catherine Kerbrat-Orecchioni) 
 +  * Modalisation et partage du sens. Dialogisme, implicites structurels et d’arrière-plan (Robert Vion) 
 +  * Intercompréhension et discours religieux (Dominique Maingueneau) 
 +  * Intersubjectivité et traduction (Sylvie Vandaele) 
 +  * La « diversitay » et la « laïcitay » : le(s) sens d’une pratique graphique émergente (Maria Candea) 
 +  * Vague et sens commun. Le vague, ou comment aller à l’encontre du sens commun (Pascale Brunner) 
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 +===== Ouvrages en cours de rédaction =====
  
 7. Usage : Béatrice Godart-Wendling (HTL, UMR 7597, CNRS / Université Paris Diderot) et Sandra Laugier (Université Paris I, ISJPS) 7. Usage : Béatrice Godart-Wendling (HTL, UMR 7597, CNRS / Université Paris Diderot) et Sandra Laugier (Université Paris I, ISJPS)
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